samedi 5 novembre 2016

Berlin 2016

C'est à reculons que nous partions à Berlin,
  • la raison de notre voyage étant avant tout familiale (présenter enfin notre E. - à 17 mois - à ses arrières-grands parents allemands), 
  • la logistique un peu compliquée, 
  • l'ambiance familiale aussi, 
  • les perspectives de visiter Berlin comme nous l’avions toujours fait auparavant (comprendre : en mode orgie culturelle) quasi nulles (pas fous), 
  • et puis zut nous aurions bien aimé passer ces quelques jours "tranquilles".
Pour tout vous dire, alors que nous nous hâtions au milieu des bagages, nous avons eu simultanément la même idée : et si, et si, et siiiii on appelait pour dire un truc du genre "épidémie foudroyante de varicelle, zuuuut alors" ? (d'ailleurs question complètement HS : pour les familles n'ayant jamais mis leurs enfants en scolarité, comment vous êtes-vous débrouillées pour qu'ils la chopent, cette satanée varicelle ? Parce qu'à un moment, je me dis qu'il va bien falloir y passer)


Nous rentrons ravis !

C’était la première fois que nous nous rendions à Berlin en voiture, jusqu’à présent ça avait été avion ou train (de nuit, départ Paris Est, arrivée pour le petit déj en plein centre de Berlin, le pieeeed), mais là avec les deux mômes, le matos à transporter pour deux mômes, et notre proximité avec la frontière, nous avons privilégié la voiture.
Cette première expérience nous a permis de
  • nous énerver sur les aires d’autoroutes mal signalées (un seul panneau, quelques centaines de mètres avant à peine – on est loin de l’affichage en compte à rebours sur les autoroutes françaises), trèèèès embêtant quand on a un Bébou qui frétille à l’arrière en disant « pipi, pipi ! » et que « ah ben zut en fait y en avait une juste là »,
  • faire une tournée des chaînes de fast-food : pas trop moyen d'avoir recours à nos habituels piques-niques, car les aires allemandes ne prévoient pas d'espace où on peut s'asseoir au chaud sans consommer, mais sont en revanche trustées par des Mac Do, Burger King et assimilés. Avantage, ces enseignes sont équipées d'aires de jeux d'intérieur permettant aux petites pattes de se défouler un peu avant de regrimper en voiture.
    Qu'à cela ne tienne, Monsieur Bout, qui a un petit faible pour la malbouffe, a eu droit à sa dose! 
    Occasion de se réjouir de ce que l'introduction du Bébou à un maximum de goûts divers a bien porté ses fruits : il a pillé la salade Mac Do, en traquant le moindre légume, et en délaissant les frites de son père.
  • apprécier l’absence de limitations de vitesse, 
  • mais se dire que franchement ça ne sert à rien, vu tous les bouchons que nous avons rencontrés sur la route (Aurélie, nous avons bien fait de ne pas prévoir de nous arrêter chez vous, nous sommes arrivés à destination à 23h aller comme retour – OK, nous ne sommes pas des pros du départ à l’heure, néanmoins…). Les Allemands passent leur vie sur l’autoroute on dirait, et en ce moment ils les rénovent toutes en même temps, bref, pas franchement l’impression d’être tout seuls…
  • et se marrer un bon coup quand, sortis de l'autoroute pour éviter un bouchon, nous avons croisé une maison au toit de tuiles à motifs (FC BAYERN MÜNCHEN en tuiles claires sur fond de tuiles foncées), et crépi assorti (bleu roi, magenta, blanc pétant)... en pleine Allemagne de l'Est, y en a un qui doit bien s'entendre avec ses voisins ! (mais nous sommes passés trop vite pour la  photo! Je ne me le pardonnerai jamais)


A part cela, pour le Bébou, ce fut
  • Monter pour la première fois dans un train (RER pour relier notre appart de location au centre-ville), l’observation des rails, des aiguillages, des lumières, des stations, des portes, des panneaux l’a captivé à chaque fois
  • Premier restau japonais, hélas les chiens ne font pas des chats, il nous faut donc nous faire une raison : F. représentera désormais une concurrence redoutable dans l’engloutissement de sashimis
  • S’en donner à cœur joie sur des aires de jeux du tonnerre…. Occasion pour nous de constater l'aisance avec laquelle F. aborde à présent ces nouveaux défis














  • Voir décoller un hélicoptère juste sous ses yeux (suite à une intervention d’urgence à proximité)… et faire voler des « hélicoptères » (vous savez, les samares des érables) avec son père
  • Utiliser et approfondir ses connaissances en allemand, ses arrières-grands parents ne parlant pas français. Là-dessus, je reviens très vite vous faire un billet plus détaillé, mais sachez que je suis très, très fière : notre nouvelle stratégie (dont je détaillais les premiers aspects ici) a clairement porté ses fruits, la dynamique est là, l’intérêt aussi, et cela s’est vu ! Cela a permis des petits moments de complicité avec les grands-parents. Et puis... c’est vraiment très encourageant, et m'a confirmé que nous étions sur la bonne voie.


Pour nous, ce fut un séjour détendu, tranquille, à 4 loin du quotidien, à découvrir Berlin autrement :
  • certes, le volet culturel était plus ou moins absent (d’ailleurs à ce niveau il m’est venu une idée – c’est suffisamment rare pour que je le partage, et si vous avez un avis sur le sujet ça m’intéresserait : ce serait-y pas cool de créer un billet « famille » pour les grands musées, réservé aux familles visitant avec un enfant de moins de 6 ans, à tarif très réduit, mais autorisant simplement 1h de visite ? ou même 45 min, je ne suis pas chienne. Cela faciliterait la mise en contact de l’enfant avec des musées, en permettant une durée de visite adaptée à son niveau d’intérêt sans ruiner les parents)
  • Mais nous avons réussi à passer deux pleines journées dans le centre-ville, à flâner (ah, la largeur des trottoirs berlinois) sur des chemins bien connus. Après réflexion, nous avions choisi l’option 1 poussette + 1 Mei-Tai, et c’était parfait ;
    • dans le Mei-Tai en position dos, la miss a bavassé, pointé du doigt, ou dormi, 
    • et le jeune homme a alterné stations calmes dans la poussette et gambades à nos côtés, avant de finir par s’endormir dans la poussette…
  • Nous avions craint une ville « envahie » par les réfugiés, car c’est l’image que se plaisent à donner certains médias allemands (et notamment ceux suivis par mes beaux-grands-parents), mais nos craintes se sont révélées vaines. Il y a peut-être un peu plus de monde, mais ça reste discret.

Au passage, un tuyau pour les familles IEF notamment : l’exposition Erlebnis Europa / Europa experience, à la Maison Européenne de Berlin : superbement bien faite, pour tous les goûts et tous les âges (F. est ressorti avec son drapeau étoilé et un cahier de coloriages), et bien entendu toutes les langues… personnellement j’ai un faible pour les cartes en relief et je me suis régalée avec cette carte interactive.

Nous avons pu apprécier des températures clémentes, une météo variable mais plutôt coopérative, et surtout nous remplir les yeux d'un automne magnifique : Berlin étant une ville incomparablement plus verte que nombre de capitales, en automne cela donne une ville incomparablement plus jaune, dorée, rousse.
L’automne s’y déploie dans toute sa splendeur et nous avons eu le sentiment d'y goûter différemment, car à travers les yeux d’un Bébou émerveillé pour qui tout est nouveau… et abondamment commenté !


Sur un plan plus bassement matériel

Pendant que j'y étais, ce séjour m'a donné l'occasion de tester un aspect Zéro Déchet : me passer de papier cellophane.
Je n'en avais ni emporté, ni acheté sur place, et j'ai fonctionné avec les deux-trois tuperware fournis dans la cuisine de notre appartement. Ça demande un petit changement d'habitude, mais je crois que je suis presque mûre pour y arriver (le temps d'écouler nos stocks de papier cellophane et je serai tout à fait à point!). 
Question, du coup : pour des récipients en verre (car chez nous je réchauffe à la vapeur, pas de micro-ondes, donc j'aimerais m'épargner de re-transvaser mes machins dans un bol allant au cuit-vapeur), quelles marques me conseillez-vous ?
J’en ai aussi profité pour faire quelques emplettes,
  • un peu d’Usborne en allemand à prix cassés (mais j’ai déjà promis un billet dédié ! edit: ici), 
  • et puis il aurait été dommage de repartir sans profiter des multiples marchés aux puces qu’on trouve partout les dimanches, nous avons donc fait un tour à celui qui était le plus proche de chez nous, et quelques euros plus tard j’en repartais avec 
    • une dizaine de livres d’enfants en allemand, 
    • ainsi que ces petites figurines en bois (elles m’ont tapé dans l’œil car j’ai en tête ce billet de Clotilde).
Figurines qui ont connu un succès instantané puisque dès notre retour, elles ont provoqué la première séance de jeu spontané avec l’arc-en-ciel !!




Bref, partis à reculons, rentrés à reculons aussi !
Avec l’envie de revenir plonger F. dans ce bain de langue et de différence culturelle dans pas trop longtemps, du coup, Aurélie n’a qu’à bien se tenir ;-)

21 commentaires:

  1. Je n'avais pas commenté depuis Flylady (Fly... quoi ? Babysteps ? Euh, Hots Spots, kézako ?) parce qu'avec fiston (3 ans et demi) et fifille (3 mois), je suis en total mode "je me noie au-secours". Alors que chaque billet me permet d'avancer, de questionner et j'aime bien ta plume, tes réflexions et puis je suis curieuse de ce que tu fais avec ton Bébou, parce que fiston a quelques semaines de plus. Je vais tenter de commenter plus tard.

    Han... Vous n'avez pas fait le Naturkundemuseum ? Blague à part, c'est la seule chose que fiston (3 ans et demi) qui motive fiston pour se rendre à Berlin : il y a son dinosaure préféré, le Girafatitan. D'ailleurs, notre visite à l'ambassade pour cause de paperasse nous a permis d'y aller. (Nous habitons Leipzig ;-) et heu parenthèse sur ce sujet mais nous, les réfugiés du bout de notre rue (5000 environ), on ne les voit pas non plus.

    Je suis toute ouïe/oeil de tes futurs billets sur l'Allemand, parce que fiston, malgré qu'il soit né chez les Teutons refuse d'en parler la langue. Encore, faudrait que je le mette à la Kita, me dit-on, mais je trouve ça "violent" de le coller dans un endroit où personne ne le comprendra et où il ne comprendra personne, moi-même, je suis hyper stressée quand je dois parler Allemand, je suis pas très forte. En plus, nous sommes des expats temporaires, donc euh... Je miserais plus sur l'Anglais mais là, encore, refus total...
    Raah. D'ailleurs, gros souci ici, comme l'IEF est interdit, bah... Même si la Kita n'est pas obligatoire, c'est quasiment impossible de trouver des groupes d'enfants de 3 ans et + à la maison. Les Allemandes de l'Est travaillent plus que leurs copines de l'Ouest, en plus. J'avoue me sentir bien seule...
    Les parcs des villes allemandes sont superbes, nous on aime s'y balader, on se croirait à la campagne :-) Mais un truc que j'aime ici, ce sont les Flohmarkt ! Clair que c'est hyper culturel, le marché de seconde main est très développé, les restes de la RDA, sans doute.

    Peut-être que si on retourne à Berlin, on ira à l'expo europa. Merci du tuyau !

    Mélanie

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    1. Oh Mélanie file vite inscrire ton fils à la kita, même pour quelques mois vous en profiterez tous les deux ! Chez moi on peut choisir 9h-12h sans repas c'est pas mal pour commencer, non? Je trouve ca hyper enrichissant de découvrir une autre méthode "d'éducation" des enfants. IL ya des tas de trucs à en tirer. Et encore plus pour l'apprentissage de l'anglais ensuite, ca ouvra l'esprit de ton fils.Et surtout (enfin c'est juste mon exprérience) c'est hyper light au niveau de l'adaptation. Si ca prend 3 mois, ca ne les gène pas, ils prennent vraiment leur temps, au début tu restes avec lui,.. ca vaut le coup d'essayer :)

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    2. Merci Aurélie, mais ici, c'est tellement la pénurie qu'il faut attendre presque un an pour une place même à 3 ans. Ou alors, à la limite traverser la ville et encore, même pas sûre d'avoir une place.
      De plus, étant en congé parental, je ne suis pas du tout prioritaire. Et en plus, si je demande à temps partiel....
      L'école internationale a une Kita mais c'est hors de prix et de toute façon, ils ne prennent plus pour cette année.
      C'est vrai que l'offre est variée : Kita waldorf, Reggio, freischülen...
      Tant pis.

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    3. Contente de te lire Mélanie !
      Aurélie t'a déjà répondu sur la Kita, mon seul ajout sur le point serait, si tu ne l'as pas déjà fait, d'aller quand même taper à quelques portes pour un mini-temps partiel, en mode "meme si vous avez que quelques heures dans la semaine à me donner, je prends, peu importe le créneau tout m'va".
      En France en tous cas, j'ai plusieurs copines qui ont eu du succès ainsi. Mais peut-être l'as tu déjà tenté.

      Je travaille d'arrache pieds sur mon billet sur l'allemand, ça passera ça sans doute pas cette semaine, mais semaine prochaine!
      Et sur le "un peu violent pour un petit" : au niveau langues, je crois quand meme que y a une grande différence entre notre manière à nous adulte de vivre une immersion dans une langue différente, et celle des tout-petits. Le fait d'avoir recours aux gestes ou tout autre moyen pour se faire comprendre ne les destabilise pas du tout comme nous qui sommes tellement habitués à nous reposer sur du verbal pour cela !

      Et sinon merci pour le Naturkundemuseum, en fait je n'ai pas du tout eu le temps de préparer ce voyage donc c'était de l'arrach totale, et suis bien contente d'avoir ton tuyau pour la prochaine fois ! Prochaine fois il y aura puisque les grands-parents berlinois ne sortent pas de chez eux, c'est donc à nous d'y aller. Nous incluerons un coucou au machinosaure dans notre programme!

      et sinon, moi je suis pour que tu commentes plus souvent ici ;-)
      et j'espère que tu vas pouvoir un tout petit peu te dénoyer ! courage...

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    4. Merci pour ta réponse.
      Je vais revenir sur un point concernant l'immersion.
      Deux choses me font penser que c'est violent.

      Première chose : l'expérience de deux couples de connaissances, tous deux composés d'un parent français et un anglophone, donc pas d'allemand à la maison, mais un bain de langues quand même. Premier couple, fille en Kita à 2 ans et demi. Premiers mois difficiles, elle était isolée, violente avec les autres et pleurait tout le temps. Bon, à 5 ans, ça va mieux, elle parle bien et a des copines. Elle a plutôt tendance à ne plus parler français, mais c'est une autre histoire ! L'adaptation du petit frère est plus simple, il y a sa sœur.

      Le second couple a des jumeaux qui ont commencé la Kita a un an. Ils viennent de les mettre en catastrophe en juin (ils ont 3 ans et demi) à la Kita internationale où on parle anglais, parce qu'ils ne parlent pas bien allemand, ils mélangent les 3 langues et donc ils se faisaient molestés par leurs petits camarades !

      Ça refroidit un peu...

      Deuxième chose, fiston est hyper verbal. Quand il parle, il veut du répondant. Il pose 1000 questions et veut qu'on le comprenne immédiatement, même moi quand je le fais répéter parce qu'il parle très vite, ça le gonfle. De plus, il est violent. Je le vois au parc, je suis toujours vigilante car il a la main leste et la morsure rapide. Il se sent agressé par les autres, il dit carrément qu'il n'aime pas les Allemands, il veut qu'une météorite les écrase tous. (Sic) Il a même mordu un parent qui venait le gronder ! Il y a énormément à dire sur fiston, d'où mon intérêt pour tes billets sur la colère !

      Alors, personnellement, je ne le sens pas... Si c'est pour qu'il soit puni tout le temps où qu'il panique parce qu'il sait qu'on ne le comprend pas, ça me branche moyen...

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    5. Ah oui au vu de ce que tu écris je comprends bien tes réticences, chaque enfant est différent et c'est toi qui connais le mieux le tien.
      Effectivement si c'est que pour cette collectivité lui ancre dans la tête une image de lui comme quelqu'un de violent, pas aimé, pas aimable, ...

      Il est vrai que mes observations se basent plutôt sur le fait que Strasbourg étant une ville internationale, ça piaille dans toutes les langues au square et que ça n'empêche pas les enfants de s'amuser ensemble. Je n'avais pas pensé à l'effet "groupe contre 1"... que j'ai pourtant un peu connu dans mon enfance-scolarité en milieu allemand, mais j'étais bien plus âgée donc je pensais que la différence était due à cette histoire d'âges. A l'occasion je demanderai à ma mère comment ça s'était passé avec celui de mes frères qui est allé au Kindergarten.

      Commisération intense sur les colères et l'agressivité de ton fils, c'est dur à vivre et à voir ! J'espère que certaines choses ici pourront t'aider.

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    6. Zut Mélanie j'avais oublié que j'ai effectivement bénéficier de piston pour avoir une place au Kindergarten !
      C'est vraiment triste ce que tu racontes et pas facile à vivre pour ces enfants. Je ne peux m'empecher de partager mon expérience pour faire pencher la balance de l'autre côté ;)
      Ma fille a commencé le Kindergarten a deux ans. Et dès le début ce sont eux qui m'ont fait prendre conscience de l'importance du truc. On reçoit un doc qui explique toute l'intégration et qui rappelle que c'est important puisque c'est le début d'une scolarité jusqu'au bac voir plus ! Bref tres bienveillant. Ensuite moi j'arrivais avec en tête ( ma pauvre petite chérie qui va devoir s'habituer à deux langues (mais va devenir très intelligente lol) ) et en fait puisque le groupe est multi âge (25 enfants pour 3 adultes) il y avait cette année 4 arrivées (tous les 15 jours pour avoir le temps de s'occuper de chaque enfant) et en fait bilan :
      ma fille (français à la maison)
      O. (polonais à la maison)
      A. ( russe avec maman)
      T. (anglais avec maman)
      Bref les enfants sont habitués , les éducatrices aussi ! Et c'est juste un simple Kindergarten municipal.
      Ma fille adore y aller , en deux ans pas une fois elle n'a rechigné.
      Mon fils ( 20 mois) lui a la Krippe est hyper cooconné (10 enfants pour 3 adultes) et ca se passe très bien aussi.
      Mais ma fille a mis longtemps a rentrer dans le langage alors c'est sur que si tu le sens pas pour ton fils. Et vas tu turnen ? c'est sympa comme truc (enfin chez nous !) Allez j'arrete je suis trop bavarde !

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    7. C'est vraiment chouette à lire Aurélie... ça fait rêver !
      Et ces échanges confirment ce que je ressentais en discutant avec des copines allemandes: souvent les philosophies d'accueil collectif de l'enfant y sont bien plus respectueuses de l'enfant et de ses besoins... mais y a de grandes disparités d' "Integrationsmodelle" et on peut donc aussi bien mal tomber selon les endroits

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  2. Chouettes nouvelles ! et oui les fameuses autoroutes allemandes où l'on roule moins vite qu'en France ! Je t'attends de pied ferme, et toi qui aime le ski je suis à 15 min de stations de ski. Attention c'est pas les Alpes mais parfait pour les enfants avec par exemple des tire fesses à 1€ le tour , ce qui est parfait pour des petits enfants qui veulent découvrir mais veulent passer à autre chose au bout de deux remontées.
    Bref on se tient au courant et j'essaie de trouver du temps pour les vidéos Tiptoi.
    Je vais même essayer de te faire un point de mes quelques trouvailles pour apprendre l'allemand pour partager sur ton blog.

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    2. [J'ai encore fait ma boulette avec l'iphone - voici ce qu'écrivait NZ&CO]
      oui oui des vidéos pour apprendre l'allemand je suis preneuse !!!
      J'ai trouvé ma belle mère pour le moment pour palier à mon niveau extrêmement faible d'allemand en IEF!!

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    3. Aurélie vraiment ton histoire de remontées mécaniques à l'unité, à 15 min de chez toi, ça me botte à fond. Du coup, questions
      - Quid de l'enneigement ? = est-ce que c'est enneigé de manière globalement fiable pendant l'hiver (= on peut prévoir d'y aller, à l'avance, sans que la météo ne se mette en travers bicoz pas de neige) ?
      - Et c'est facile de gérer un petit en plus à côté ?
      - et venir en semaine (en profitant de mon chômage), ça irait aussi ?

      et à fond pour partager tes trouvailles ici !

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    4. Dis donc tu veux pas le beurre et l'argent du beurre ? tu crois que je peux te promettre des mini pistes de ski pas cheres et qu'en plus il y a de la neige, tu rêves aaaaahhh !!! Bon sérieusement, la grosse station à côté de chez nous s'appelle Willingen mais ca culmine à 800m. Bon quand la saison est vraiment lancée ils ont des canons à neige. Mais en gros si tu n'as pas de neige à Strasbourg tu n'en auras guère plus ici ;) Et c'est bien sur encore pire sur les petites pistes privées.
      Pour l'expérience, Héloïse a testé le ski une fois avec son père (because pas bcp de neige l'an dernier) et même si ca lui a bcp plu apres trois descentes elle a préféré arrêter. Par contre il ya des pistes de luge (avec remontées mécaniques) et ca on en a fait un peu plus. Par contre gérer le deuxième c'est pas hyper facile, moi j'attendais à coté avec Hugo (1 an) et on avait quand même très vite froid !
      Tu peux venir quand tu veux, globalement je suis libre sans enfants tous les jours de 9h à 13h30 (à part quelques interventions au lycée) Tu voudrais essayer de venir seule ? d'ailleurs si tu viens le mercredi on va "turnen" et tous les enfants sont bienvenus donc ton fils pourrait y participer avec toi à coté ( en train d'essayer d'empêcher ta fille de se tuer sur le trampoline si elle est comme mon fils) voila les premières infos

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    5. Merci pour ces précisions ! Ça va me permettre d'y réfléchir et ensuite on se maile 😀

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  3. Comme quoi quelques fois, on se laisse surprendre agréablement!!!
    Ces aires de jeux ont tout de même l'air bien plus sympa que chez nous!!
    Ici on a acheté nos récipients/bocaux en verre chez greniez ou sans BPA je crois.
    A tout bientôt et merci encore pour tes messages. Je vous embrasse!

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    1. merci du tuyau alex. Et oui les surprises agréables je prends ;-)
      à bientôt surtout.

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  4. Les filles ont eu la varicelle... mais je ne sais plus comment !!

    Plats en verre avec couvercle plastique : duralex ou pyrex (et bcp de pots de confiture !)

    Sympa les figurines !

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  5. Pour la varicelle, dès qu'une copine me disait qu'un de ses gamins l'avait je rappliquait dare-dare avec le mien. ça a fini par payer... il l'a eue.

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    1. T'as du passer pour une folle ;-)
      Mais je pense que je vais finir par faire pareil (même si j'imagine que tu serrais un peu les dents, non ? Because honnêtement, ce n'est jamais le bon moment, alors je me vois bien me dire "euh non, pas cette fois ci, ça m'arrange pas bicoz y a ci y a ça...")

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  6. Bonjour, je suis une fidèle lectrice de votre blog, je ne cherche pas à polémiquer mais simplement à partager mon ressenti, comme je le fais sur d’autres sujets.
    Vos mots sur les réfugiés me choquent. Une partie de ma famille fait partie de ces réfugiés, qui ont « « envahi » » une autre ville aux larges trottoirs. Je ne détaillerai pas ici l’impact d’une guerre dans la vie d’une personne et dans notre famille. Simplement, eux aussi auraient préféré être ailleurs. Ils aspirent maintenant à une vie simple, faite de travail et de sécurité, sans causer de troubles à personne.
    Lire que leur présence risquait de vous gâcher le voyage (je n’ai pas compris si c’était sur critères esthétiques ou sécuritaires ?), dans une liste d’avantages et inconvénients au même titre que la largeur des trottoirs ou le prix du billet du musée, c’est violent.
    Je ne veux pas transformer votre blog en tribune politique ; je sais que ce n’est pas son objectif, et ce n'est pas le mien non plus. Mais comme la famille est au centre de votre blog, je voulais juste dire que par ces mots vous faites violence à la mienne.
    Merci donc pour tous vos écrits qui m’ont bien apporté pendant des années de lecture, vous avez bien accompagné mon cheminement vers et dans la parentalité ; je prends le large maintenant !

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    1. Bonjour Casquette et merci pour ce message.
      Je suis navrée que mes mots vous aient blessée et je comprends le décalage que vous avez ressenti. Ce point là figurait effectivement pele mele parce qu'il reflétait tout simplement sa position dans nos préoccupations.
      De mémoire, en pleins préparatifs nous avions eu droit à un coup de fil très alarmiste (comme avant chaque expédition berlinoise en fait... entre temps, nous relativisons davantage, il y a TOUJOURS un truc dont on nous prévient que ce sera TERRIBLE^^) nous disant qu'il était très compliqué de circuler dans Berlin, sans trop de détails. D'où du reste les guillemets mis à "envahi"... et je réalise après coup que la distanciation voulue ainsi est sans doute trop implicite.
      J'ai probablement manqué de finesse en retranscrivant sans la contextualiser une inquiétude qui n'était pas la mienne (mais celle de personnes très âgées dont la situation sociale plus précaire entraine des inquiétudes parfois très auto centrées) mais qu'on avait tenté de nous communiquer. Mes mots reflétaient du coup probablement davantage l'agacement ressenti face à cela (en mode "et toc, regarde, tout allait bien pour nous") qu'un quelconque embêtement sur le fond de la situation.
      Je vous souhaite de pouvoir continuer cette vie simple dont je me réjouis qu'il semble que vous l'ayez pu reconstruire. Si celle ci implique une continuation de nos échanges je m'en réjouirai, et comprendrai également bien que cela ne vous convienne plus.

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